Visite parisienne

Publié le par Lady Writer

 

Je vous ai abandonnés pour alloir voir mon éditeur à Paris. Rendez-vous au Lutetia, bien sûr, où j'ai pu me rincer l'oeil devant ce déballage fascinant du ballet littéraire en grande pompe. Il y avait là plusieurs romancières françaises, dont une que j'aime beaucoup mais je n'en dirai pas plus, et un acteur qui semble gréffé au lieux car il est là avec son chien chaque fois que j'y vais, et une noria d'éditeurs encigarisés, dont mon ex editeur qui a fait mine de ne pas me voir, (comme il a grossi !). Sans oublier les journalistes littéraires rivés à leurs portables.

J'ai transmis à mon éditeur la nouvelle mouture du livre. Certes, j'aurais pu lu envoyer par mail, mais étant une quinqua démodée, je trouve que les rapports humains, c'est quand même ce qu'il y a de mieux. Voir quelqu'un, le regarder dans les yeux, écouter son rire, c'est quand même tellement plus sexy que le virtuel ! Non ?

A priori, cet opus devrait voir le jour en mars.

Après, je suis allée dîner avec S, qui malgré le temps qui passe, me donne toujours des frissons partout. Et je pense que c'est réciproque. Nous n'avons pas été très sages, mais je ne vous en dirai pas plus. F est de retour dans ma vie et je n'ai pas envie de me voir retirer des points en lui faisant part de mes excès de vitesse. (Il n'a pas été très sage non plus à Barcelone, mais je ne lui ai rien demandé.) Le lendemain matin, je suis allée voir ma fille et le bébé, là non plus je ne gâtifierai pas mais je n'en pense pas moins.

Je suis bien contente de vous faire gamberger, Monsieur Blondel, et j'ai bien l'intention de continuer...

LW

PS, Non, je ne suis pas RB. (Et à présent, elle s'appelle Marie, ;) )

 

Publié dans Ragots germano-pratins

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S
Avoir rendez-vous au Lutétia avec son éditeur,  dans le brouhaha des sonneries des téléphones portables, la fumée des cigares, être reniflée par le chien d'un acteur. Avoir un livre fini, un éditeur qui vous publie, savoir que c'est mars 2007. Pas de hasard, c'est pas si mal.
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C
Je ne me souviens plus... avant les téléphones portables, que faisaient  les chroniqueurs littéraires pour avoir l\\\'air occupés ?<br /> C\\\'est un petit moment de temps volé au temps que de venir vous lire, souvent, sur ce blog, sans autre plaisir que celui éprouvé lorsqu\\\'on retrouve quelqu\\\'un que l\\\'on a pas vu depuis longtemps... <br /> Bon mois de septembre,
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Y
Monsieur Blondel n'est pas le seul à gamberger, dear LW...
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A
Je découvre votre blog par hasard. <br /> Alors j'y laisse une trace. <br /> Parce qu'il me plait bien, parce que le mystère autour de votre identité est plaisant. Peut-être que j'ai lu l'un de vos romans! <br /> Et puis aussi parce que vous écrivez. Voilà un point que nous avons en commun. Même si de mon côté, je suis largement moins avancée que vous, je me sens proche, complice, allez comprendre. <br /> Je repasserai vous lire.
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